La saison 2025 devait se terminer en apothéose à Magny-Cours, théâtre de la dernière manche du championnat. Après une P2 prometteuse au Vigeant et un travail de fond mené sur la moto tout au long des dernières semaines, l’équipe abordait ce rendez-vous avec confiance. Tout semblait réuni pour viser un bon résultat.
Mais le sort en a décidé autrement.
Un accident spectaculaire dès les essais libres
Le vendredi après-midi, lors des essais libres, Sébastien Chavanon a été victime d’un grave accident. Alors qu’il suivait un autre pilote de près, celui-ci a subi un faux point mort entre deux vitesses, provoquant un brusque ralentissement. Sébastien n’a pas pu éviter la collision et a chuté lourdement, tête la première. Le pilote qui le suivait, lui aussi très proche, lui a malheureusement roulé dessus.
Transporté d’urgence à l’hôpital de Nevers, Sébastien a été diagnostiqué avec six côtes cassées et un pneumothorax, nécessitant la pose d’un drain thoracique. En un instant, tous les espoirs de podium se sont envolés.
« J’ai fait une méchante chute… Je suis à l’hosto depuis hier avec 6 côtes cassées et du décollement par-ci par-là. Le week-end est plié… mais je suis vivant ! » — confiait Sébastien avec son humour habituel dès le lendemain de l’accident.
Des nouvelles rassurantes
Bonne nouvelle malgré tout : Sébastien a quitté l’hôpital de Nevers ce jeudi 9 octobre pour regagner son domicile dans le Bordelais. La convalescence sera longue, mais le moral reste bon, fidèle à son tempérament de battant.
Côté moto, rien d’inquiétant : quelques réparations à prévoir, mais rien de majeur.
Un week-end à oublier, mais de solides enseignements
Ce week-end s’achève sur un zéro pointé au championnat, mais les progrès réalisés ces dernières semaines laissent entrevoir un réel potentiel pour la suite. La manche du Vigeant avait montré que le travail entrepris sur la moto portait ses fruits et que la performance était au rendez-vous.
Ce n’est que partie remise : toute l’équipe se tourne désormais vers 2026, avec la volonté de revenir plus fort, de capitaliser sur les acquis techniques et de viser à nouveau les avant-postes.
« Ce n’est pas la fin qu’on espérait, mais ce n’est que le début de la suite. Rendez-vous en 2026 ! »